Il paraît par

Il paraît par…

J’ai publié plusieurs livres aux Éditions cent pages, en 2004 et en 2016. Ils sont dessinés par Philippe Millot.

Ces quatre cent quarante «Il paraît» ont été saisis entre 1995 et 2003 à partir d'informations parues dans la presse ou à la radio, puis rédigés sous forme de nouvelles de une à quatre lignes. L'auteur y aborde différents domaines tels que la géographie, le sport, les arts et lettres, l'esprit, l'économie, l'agriculture. L'ensemble est ensuite classé en index des noms de lieux, de personnes, et de peuples, d'animaux, de plantes et végétation, de notions, perceptions et outils de communication. Comme Félix Fénéon traitait des faits divers il y a un siècle dans ses «Nouvelles en trois lignes», Goria donne au lecteur de ses dépêches un condensé de l'époque, un sentiment de l'air du temps à la fois minutieux et totalement fabriqué.

[Olivier Gadet, Éditions cent pages]

A cette succession aléatoire des atomes d’un monde condensé (la syntaxe qui ordonne le monde peut aussi bien le désordonner), on peut préférer s’en tenir à un certain angle, un certain point de vue. Dans ce cas on choisira de lire selon un des index alphabétiques : index des noms de lieux (océan, Ozouer-le-Voulgis, Palestine, Panama, Paradis), index des noms de personnes et de peuples (Duchamp Marcel, Duchenne de Boulogne, Dumas Alexandre, Egyptiens, Einstein Albert, Eisenstein Serguei), index des noms d’animaux, de plantes et végétation (abricot, acacia, âne, anguilles), index des notions, perceptions et outils de communication (mémoire, milliers millions milliards, mort, mots, moyens de transport, musique).

[Dominique Dussidour, remue.net]