Les textes photographiques sont des surfaces faites en dérangeant le texte de code associé à l’image de départ. Ces manipulations font apparaître la structure linéaire de l’image numérique qui finit par s’imposer. Le va et vient entre la photo et le code consiste à réintroduire les verticales pour tresser la surface de manière compliquée.
« L’image (numérique) est un texte illisible et long (une dentelle insensée) on y mets les doigts, on dérange les signes (ça déchire) la ressemblance est perdue. Comprenez bien : l’écriture n’a rien à voir avec l’image, même si à chaque parcelle d’image semble correspondre une notation (une lettre) compliquée. Imaginez une langue faite d’une infinité de lettres sans possibilité de combinaison entre elles. »